Quand la sécheresse brûle les cœurs;
Quand la faim donne tant d’épreuves;
Quand on rentre avec trop de pleurs;
Quand on bâillonne trop de rêves;
C’est comme si on ajoutait,
Bois sur bois sur le bûcher.
Et il suffit d’un bout de bois ,
D’un esclave reniant le roi ;
Pour faire, Dans le ciel de Dieu;
Et dans le cœur des hommes furieux ;
Le plus énorme incendie ;
D’un peuple tant meurtri.
Mouloud Mammeri
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