Soleil Bafoué
Faut-il avec nos dernières larmes bues
Oublier les rêves échafaudés un à un
Sur les relais de nos errances
Oublier toutes les terres du soleil
Où personne n'aurait honte de nommer sa mère
Et de chanter sa foi profonde
Oublier oh oublier
Oublier jusqu'au sourire abyssal de Sérac
Ici où gît le cor-poème
Foudroyé dans sa marche
Vers la vague purificatrice
Fermente l'invincible semence
Des appels à l'aurore
Grandit dans sa démesure
Sérac ton sure anachronique de prêtre solaire
Le temple
Édifié dans la commune passion
Du poète
Du paria
Et de l'homme annuité
Réclamant un soleil.
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